Depuis janvier 2018, Étienne Laurent travaille avec Thomas Gervais, professeur agrégé au département de génie physique à Polytechnique Montréal et Philip Wong, professeur adjoint de clinique au département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire au CHUM, sur le projet MISO. En cours d’année, il décide de soumettre la technologie au parcours Technopreneur. Et, quelques mois plus tard, l’aventure Technopreneur démarre! Entrevue avec trois membres de l’équipe : Étienne, Yousra et Samuel.
Comment vous êtes-vous connus tous les quatre?
Mis à part Samuel et Étienne qui s’étaient rencontrés dans le cours « Créativité en sciences et en génie » à Polytechnique Montréal, personne ne se connaissait avant. C’est Technopreneur qui nous a réunis tous les quatre.
Donc seul Étienne connaissait la technologie au départ?
Tout à fait! Les trois autres membres ont dû se familiariser avec la technologie et apprendre une grande quantité de choses au fil du parcours. Étienne est aussi le membre de l’équipe le plus investi dans le projet actuellement puisqu’il en est le cofondateur. C’est un peu notre porte-parole auprès des deux chercheurs cofondateurs.
Quelle est la mission de MISO?
Notre mission est d’offrir aux chercheurs académiques, industriels et cliniciens les outils et services pour mieux prédire l’efficacité des traitements contre le cancer. À terme, on souhaite trouver des traitements personnalisés en oncologie.
Pouvez-vous me décrire la technologie?
Ce sont des laboratoires sur puces. Il s’agit de microsystèmes qui permettent d’étudier des cellules cancéreuses et de prédire l’efficacité des traitements sur elles. En fait, ce sont des puces contenant différents petits compartiments. On y insère des cellules malades, puis on y injecte un traitement anti-cancer pour tester son efficacité. Par la suite, on peut appliquer un traitement de radiothérapie pour découvrir si la combinaison a un effet synergique sur les cellules cancéreuses.
Quelles cellules utilisez-vous?
Pour l’instant, on utilise des lignées cellulaires, c’est-à-dire des cellules qui sont immortalisées et reproduites à l’infini. C’est ce que les laboratoires utilisent actuellement pour conduire leurs recherches. Mais à long terme, on aimerait que notre puce serve à tester les traitements sur les cellules primaires de chaque patient malade, de sorte à personnaliser les traitements.
Quel est l’avantage de votre puce?
De nos jours, la culture de cellules se fait majoritairement en 2D. Avec notre puce, on permet la culture des cellules en 3D, ce qui est beaucoup plus représentatif de l’être humain.
À quel problème répondez-vous?
Actuellement, 93 % des traitements échouent en phase clinique, et cette phase coûte extrêmement cher. MISO veut s’insérer en phase préclinique et donc tester en amont des combinaisons de traitements anti-cancers avec la radiothérapie. Sachant que 60 % des patients cancéreux reçoivent une radiothérapie dans le cadre de leur traitement, on croit que notre approche permettra de mieux prédire l’efficacité des traitements en réduisant les coûts.
Quel est votre marché cible?
On vise les compagnies américaines en biotechnologies puisque c’est là que le marché est le plus concentré.
Pourquoi avoir choisi le nom MISO?
À la base, MISO voulait dire Microfluidic Systems for Oncology. Mais maintenant, on le voit plus comme un mot entier, on ne veut pas qu’il soit utilisé comme un acronyme.
Quelles ont été les dernières activités clés pour votre équipe?
En avril dernier, Étienne a participé à une conférence sur l’oncologie à Boston afin de sonder l’intérêt des compagnies pharmaceutiques et des chercheurs pour notre service. Il a fait de belles rencontres, et un professeur de la Boston University a manifesté son intérêt à utiliser notre puce pour ses recherches.
MISO s’est aussi incorporée la première semaine de mai, ce qui officialise l’existence de l’entreprise. Pour les trois cofondateurs, Étienne Laurent, Thomas Gervais et Philip Wong, c’est une grande fierté!
Quelles sont les prochaines étapes?
On veut travailler sur l’axe marketing et trouver comment convaincre nos futurs partenaires et clients. On aimerait mesurer l’impact des messages envoyés afin de s’ajuster pour la suite et mesurer l’intérêt.
Pour plus d’informations sur MISO, visitez misochip.com.
*Technopreneur est un parcours qui permet aux étudiants de cycles supérieurs de toute discipline de vivre l’expérience entrepreneuriale en planifiant la précommercialisation d’une technologie issue de la recherche universitaire. L’objectif est de stimuler le démarrage d’entreprises technologiques à Montréal.
Source :
Roxanne Désilets Bergeron
Responsable des communications et du marketing
Centre d’entrepreneuriat Poly-UdeM
roxanne.desilets-bergeron@polymtl.ca
514 340-4711 poste 2458
Quel est votre marché cible?
On vise les compagnies américaines en biotechnologies puisque c’est là que le marché est le plus concentré.
Pourquoi avoir choisi le nom MISO?
À la base, MISO voulait dire Microfluidic Systems for Oncology. Mais maintenant, on le voit plus comme un mot entier, on ne veut pas qu’il soit utilisé comme un acronyme.
Quelles ont été les dernières activités clés pour votre équipe?
En avril dernier, Étienne a participé à une conférence sur l’oncologie à Boston afin de sonder l’intérêt des compagnies pharmaceutiques et des chercheurs pour notre service. Il a fait de belles rencontres, et un professeur de la Boston University a manifesté son intérêt à utiliser notre puce pour ses recherches.
MISO s’est aussi incorporée la première semaine de mai, ce qui officialise l’existence de l’entreprise. Pour les trois cofondateurs, Étienne Laurent, Thomas Gervais et Philip Wong, c’est une grande fierté!
Quelles sont les prochaines étapes?
On veut travailler sur l’axe marketing et trouver comment convaincre nos futurs partenaires et clients. On aimerait mesurer l’impact des messages envoyés afin de s’ajuster pour la suite et mesurer l’intérêt.
Pour plus d’informations sur MISO, visitez misochip.com.
*Technopreneur est un parcours qui permet aux étudiants de cycles supérieurs de toute discipline de vivre l’expérience entrepreneuriale en planifiant la précommercialisation d’une technologie issue de la recherche universitaire. L’objectif est de stimuler le démarrage d’entreprises technologiques à Montréal.
Source :
Roxanne Désilets Bergeron
Responsable des communications et du marketing
Centre d’entrepreneuriat Poly-UdeM
roxanne.desilets-bergeron@polymtl.ca
514 340-4711 poste 2458